Comme je l’ai mentionné précédemment, je suis en train de terminer un diptyque de petit format -2 toiles de 10 cm x 30 cm chacune, sur le thème de la blessure et de la réparation- et c’est l’occasion pour moi de vous en dire un peu plus sur cette forme particulière.
Qu’est-ce qu’un diptyque ?
Je vous épargne l’origine administrative du terme et vous soumet quelques définitions :
Source : Larousse
- Ouvrage de peinture ou de sculpture (par exemple sur ivoire) composé de deux volets pouvant se refermer l’un sur l’autre. (Moyen Âge surtout.)
- Ouvrage ou ensemble quelconque formé de deux aspects complémentaires.
- Dans l’Antiquité, tablette à deux volets, reliés par une charnière, s’ouvrant et se fermant comme un livre. (La plupart étaient enduits intérieurement de cire pour écrire au stylet.)
- Tablette sur laquelle on inscrivait, dans l’Église ancienne, les noms des évêques, des martyrs, des bienfaiteurs, dont on faisait mention dans la liturgie.
Source : Le Robert
- Archéologie Tablettes doubles enduites de cire, sur lesquelles on écrivait avec un stylet.
- Arts Tableau pliant formé de deux volets pouvant se rabattre l’un sur l’autre.
- Œuvre littéraire ou artistique en deux parties.
Un diptyque (du grec ancien δίπτυχος / díptykhos, deux-volets) est une œuvre de peinture ou de sculpture composée de deux panneaux, fixes ou mobiles, et dont les sujets se regardent et se complètent l’un l’autre. De manière générale, ce terme est employé pour deux œuvres d’art qui se suivent ou forment un tout cohérent.
Source : Wikipedia
Vous l’aurez compris, c’est au sens le plus large que je considère le terme « diptyque », s’agissant d’une œuvre en deux parties formant un tout cohérent. Point de volets au sens propre du terme, mais les sujets se font face et se complètent, du moins l’espéré-je.
Quelques diptyques célèbres
Ma perception
N’étant pas habitué au petit format, j’ai mis du temps à définir la composition de ce premier diptyque. Avec le recul, il aurait été plus judicieux, pour une première tentative, de choisir un plus grand format, mais l’inconfort oblige à trouver des solutions pour ne pas sombrer dans la fadeur. Au stade où j’en suis, je m’interroge encore sur le rendu final : dois-je garder cette homogénéité des teintes ou ne vaut-il pas mieux chercher le décalage chromatique pour rendre le propos un peu plus lisible ?
“Choisir c’est renoncer. Qu’il est difficile et terrifiant de renoncer.”
Dominique Lévy-Chédeville – L’Homme aux passions tristes
Clin d’œil
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