Acrylique et feuille d’aluminium sur toile – 40 x 60
150€
« C’est donc cela, les pleurs, les vrais. Des blessures en avalanche, les muscles, la peau, les os, le sang, qui tentent de sortir par les yeux, qui fuient ce navire à la dérive, cette épave incapable d’accueillir d’autres matelas que ceux du passé, dont le pont s’est depuis longtemps écroulé sous le poids de ce grelot, énorme à présent, monstrueux, une gigantesque boule qui grossissait encore. C’est donc cela, les pleurs : le sacre du désespoir. »
Cécile Coulon, Une bête au Paradis
Ce sont des brèches qui éventrent la coque de bateaux laissés à l’abandon après avoir été raccommodés, laissant apparaitre la lumière ou révélant une rouille couleur feu. Le temps a fait son œuvre sur le métal comme il le fait sur la peau et l’âme des anciens.